Les étapes du développement de l’association

Au tout début des années 90, la recherche française ou européenne dédiée aux tumeurs cérébrales était limitée à quelques chercheurs isolés.
Ce sont deux familles de malades soignés en 1992 à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, qui ont eu la volonté de faciliter le développement de la recherche clinique et de participer à la création d’un laboratoire, en organisant l’aide financière et en créant l’Association pour la Recherche sur les Tumeurs Cérébrales (ARTC).

Elle a été déposée le 26 octobre 1992 à la Préfecture de Police de Paris (parution au JO du 11 novembre 1992). Les Statuts de l’ARTC sont disponibles soit en vous adressant à la préfecture de police de Paris soit par mail à contact@artc.asso.fr.

Aujourd’hui, l’association a pris son essor. Ainsi, le laboratoire est devenu en 1998 une unité INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), dédiée à la recherche sur les tumeurs cérébrales, et travaille en liaison avec d’autres services de recherche en France et à l’étranger. Fin 2003, un second laboratoire a été ouvert au sein de cette unité, reconnaissant ainsi la qualité et l’intérêt des travaux qui y sont menés.

L’association a de toute évidence atteint son premier objectif : participer à la mise en place d’une recherche performante sur les tumeurs cérébrales dans notre pays. L’effort doit toutefois se poursuivre et surtout s’amplifier pour permettre au plus vite le développement de traitements plus efficaces et mieux tolérés, avec pour objectif ultime la guérison sans séquelles de ces tumeurs.

 

Pourquoi l’ARTC ?

L ‘Association pour la Recherche sur les Tumeurs Cérébrales contribue aux progrès de la connaissance fondamentale, clinique et thérapeutique dans le domaine des tumeurs cérébrales : la Neuro-Oncologie.

L’ARTC est une petite structure très souple, capable de répondre avec une grande réactivité à un besoin de financement. Elle permet ainsi de donner l’impulsion initiale à un programme de recherche dont le financement sera relayé et amplifié par les grandes institutions d’aide à la recherche si les premières études sont prometteuses. Son rôle est à cet égard fondamental. Les recherches soutenues par l’ARTC portent essentiellement sur : les tumeurs du cerveau, les complications neurologiques des cancers (de la peau, des poumons).

 

Une recherche dédiée

Le cerveau est un sanctuaire protégé contre différents types d’agression (chimique et/ou biologique) par une barrière physiologique, la « barrière hémato-encéphalique ». De nombreux médicaments anti-cancéreux ne franchissent pas cette barrière et n’atteignent donc pas les tumeurs cérébrales. Une recherche dédiée est donc indispensable pour mettre au point des médicaments anti-cancéreux qui franchissent cette barrière pour atteindre les tumeurs cérébrales. Ces molécules doivent être également peu toxiques pour le cerveau sain entourant la tumeur.

 

Soutien

L’ARTC soutient principalement les laboratoires orientés vers la recherche appliquée ; c’est-à-dire la conception et la réalisation de nouvelles voies thérapeutiques pour les tumeurs cérébrales. Ceci n’est pas fréquent, la plupart des laboratoires étant plutôt tournés vers la recherche fondamentale.

C’est en cela que l’ARTC trouve son originalité et sa spécificité par rapport à d’autres associations qui s’intéressent soit à tous les types de cancer (l’ARC et la Ligue contre le Cancer), soit aux maladies du cerveau les plus fréquentes telles la maladie d’Alzheimer, de Parkinson ou la sclérose en plaques (Fédération des Associations de Recherche sur les Maladies du Cerveau).