L’annonce d’un cancer rend nécessaire des démarches auprès de différentes administrations.

La maladie peut modifier les liens familiaux et sociaux, perturber l’activité professionnelle, voire poser des problèmes financiers, remettre en cause les projets de vie en cours et à venir. Or, il n’est pas toujours simple de se repérer parmi les multiples dispositifs.

L’assistant(e) social(e) aide le patient et ses proches à faire valoir ses droits et à l’orienter dans ses démarches pendant et après la maladie, qu’il soit salarié, indépendant, en recherche d’emploi ou retraité…

  • l’accès aux droits (prise en charge des soins, liens avec la sécurité sociale du régime général ou des régimes spéciaux),
  • le maintien ou la préparation du retour au domicile par la recherche et la mise en place d’aides humaines et techniques,
  • la protection des personnes vulnérables (demande de tutelle, curatelle ou sauvegarde de justice),
  • l’orientation en service de soins de suite et de réadaptation, rééducation, maison de repos,
  • la prise en compte des enfants et de leurs besoins.

L’assistant(e) social(e) travaille avec :

  • les régimes de protection sociale (arrêt maladie, indemnité journalière, pensions d’invalidité, transports, reconnaissance de la pathologie),
  • les maisons départementales des personnes handicapées (demande d’allocation, de cartes d’invalidité, reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, reclassement professionnel…),
  • les caisses d’allocations familiales, quand il y a des enfants, où l’on peut solliciter une technicienne d’intervention sociale et familiale,
  • les CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), le Conseil Général et les caisses de retraites : demande d’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) pour les personnes âgées, à domicile ou en établissement, demande d’aide à domicile suite à une hospitalisation, portage de repas, mise en place d’un système d’alarme, aménagement du domicile, etc.,
  • la Ligue contre le cancer : demande d’aide financière, orientation vers des ateliers spécifiques.

La liste ci-dessus n’est pas exhaustive.

Dans tous les cas, l’assistant(e) social(e) intervient à la demande du patient ou de celle d’un tiers avec son accord.

Il exerce sa profession dans le respect du patient et de ses choix de vie sans discrimination.

Il est tenu au secret professionnel.