L’ARTC, un acteur important pour la recherche contre les tumeurs cérébrales

  • L’ARTC a été créée en 1992 pour développer la recherche contre les tumeurs cérébrales, qui était quasiment inexistante en France. A cette époque, le premier laboratoire de neuro-oncologie expérimentale est né à la Pitié-Salpêtrière ; depuis c’est une vingtaine d’équipes de recherche qui travaillent spécifiquement sur les tumeurs cérébrales en France et qui ont besoin de soutien.

 

  • La recherche avance avec l’essor extraordinaire des biotechnologies qui accélèrent les analyses et multiplient les résultats porteurs d’espoir mais ces outils coûtent de plus en plus cher et il faut pouvoir les mettre à disposition des chercheurs. L’accès aux crédits de recherche des grandes institutions est plus difficile pour les tumeurs cérébrales car elles sont beaucoup moins fréquentes que d’autres cancers (1% des cancers) et ne constituent pas une priorité de santé publique. C’est pourquoi le soutien de l’ARTC est crucial. Au-delà des aspects matériels, il faut aussi attirer des jeunes chercheurs dans la spécialité, et leur procurer les moyens pour s’y investir et y déployer tous leurs talents.

 

  • Grâce aux dons, les moyens consacrés à la recherche par l’ARTC sont importants avec près d’1 million d’Euros délivrés en 2023 et 2024, faisant de l’association un acteur important de la recherche en neuro-oncologie en France.

 

L’ARTC soutient la recherche à tous les niveaux :

  • La recherche fondamentale: qui permet d’approfondir la connaissance des tumeurs cérébrales et d’identifier des pistes pour de nouveaux traitements. L’ARTC joue ainsi rôle d’incubateur en finançant des projets innovants pour permettre aux chercheurs de faire la preuve de concept, étape indispensable pour valider une hypothèse et postuler secondairement à des crédits institutionnels plus importants.

 

  • La recherche thérapeutique expérimentale : par la création et le financement depuis 2016 de l’ambitieux programme de recherche GLIOTEX-ARTC dédié à la découverte de nouveaux traitements dans le Glioblastome et à leur évaluation accélérée dans les essais cliniques. Ce programme est coordonné par le Pr Ahmed Idbaih et le Dr Maïté Verreault au sein de l’Institut du Cerveau.

 

  • La recherche clinique : en soutenant des études cliniques pour améliorer le diagnostic et les traitements des patients. L’ARTC octroie également des Bourses pour attirer de jeunes cliniciens chercheurs dans la spécialité.

 

  • La recherche épidémiologique : avec le soutien au recensement national des tumeurs cérébrales et l’analyse de l’incidence des tumeurs cérébrales dans le pays comme base aux recherches de facteurs de risque.

 

  • La collaboration scientifique entre équipes de recherche, car l’union fait la force, en soutenant des projets structurants de l’ANOCEF (Association des Neuro-Oncologues d’Expression Française), la société savante de neuro-oncologie et du GOPA (GrOupe Préclinique de l’Anocef), le réseau national qui réunit l’ensemble des laboratoires travaillant dans le domaine de la neuro-oncologie